manif du 11 avril 2011

le 13 avril 2011 par ALTABEF JEAN RAPHAEL

120.

Pour une fois, tous le monde devraient être d’accord sur le chiffre puisque la police, après nous avoir serré façon poissons dans le chalut, nous a laisser repartir un à un, au compte goutte, après avoir relevé toutes les plaques et toutes les identités des manifestants.

120 motard(e)s, pour une action rapide, c’est la première réussite de cette après midi forte en émotions.

Merci à celles et ceux qui avaient pu répondre présents, merci aussi à celles et ceux qui nous ont envoyés des messages de soutien sachant qu’ils ne pourraient pas venir (et personne ne leur en voudra).

120, pour une info diffusée en moins de 72 heures, c’est la preuve de notre réactivité, celle de la motivation de nos militants, de la colère qui monte toujours plus chez les motards qui en ont plus qu’assez d’être en permanence sur le grill.

120, c’est aussi, et au bas mots, le nombre de policiers qui nous ont encerclés (15 fourgonnettes et une vingtaine de motards de la police).

120, c’est le nombre de minutes, sous un magnifique et chaud soleil, que nous avons passé à attendre que ces Messieurs finissent de prendre en 10 exemplaires nos numéros de plaque et nos pièces d’identité.

La Concorde devait être notre point de départ, nous n’avons pas pu en partir.

Quoique...

Notre objectif, simple, compréhensible et pacifique était de nous réunir, de quitter la place de la Concorde et de nous rendre à 500 m de là, bld Saint Germain, au Ministère de l’Ecologie, pour y rencontrer la Ministre (mais elle avait pris un avion pour aller à New York, sans doute propulsé par des moteurs électriques non polluants) ou l’un des membres de son cabinet.

Et c’est ce que nous avons fait, après que ces Messieurs aient fini leurs pages d’écritures.

Parce que l’on est pas du genre à laisser tomber pour si peu.

Nous avons été reçu, fort aimablement d’ailleurs, par M. Pierre Bonis, directeur adjoint de cabinet, à qui nous avons fait part de nos critiques, craintes, revendications concernant le projet de ZAPA et à qui nous avons remis une lettre à Madame la Ministre.

Et que croyez-vous qu’il arrivât ? Nous avons été écouté, peut être entendu, par un interlocuteur qui a vite compris que, effectivement, nos arguments méritaient d’être réfléchis, tout simplement parce qu’ils sont frappés au coin du bon sens.

La prochaine étape sera un rendez-vous avec le responsable du dossier ZAPA au Ministère.

Dès que nous aurons une réponse officielle à notre lettre, nous la publierons.

Voilà, Messieurs les policiers, c’est tout ce que nous voulions.

Nous l’avons eu.

120 policiers....