Ci-après l'historique de nos actions, de la seule année 2016 (!). Consultez également nos archives des
années 2017 et 2018 ou les derniers développements sur notre page d'accueil.
Durant les pics de pollution, la moto est une solution !
La circulation « alternée » lors des pics de pollution est une mesure arbitraire qui ne tient pas compte des spécificités de circulation des 2-roues motorisés (2RM) et qui ne
distingue pas les motorisations.
Rappelons qu’un 2RM en déplacement peri-urbain permet des trajets 2 à 4 fois plus rapides qu'en voiture ou en transports collectifs, occupe 4 fois moins de place qu’une voiture et qu’un motard en
circulation, c’est toujours un automobiliste en moins dans le trafic ou une place de plus dans les transports en commun...
La FFMC rappelle qu’aucun 2-roues motorisé ne roule au gasoil, qu’ils n’émettent pas de particules fines et que ce mode de transport économique est reconnu par l’Union Européenne
comme un élément favorable à la fluidité du trafic routier. Il est donc aberrant de les soumettre à la circulation alternée.
Durant les pics de pollution, la moto est une solution !
L’antenne PPC a mené une opération coup de poing, dans la nuit du 5 décembre, destinée à maintenir la pression sur l’équipe municipale de la capitale pour protester contre les
restrictions de circulation imposées depuis le 1er juillet 2016.
Les motards répartis en plusieurs équipes ont parcouru les 38 portes d’entrée de la capitale. A chaque porte, ils ont collé une affiche sur les panneaux signalant la Zone de Circulation
Restreinte : « Véhicules anciens interdits ! Contre l’injustice sociale, désobéissons et roulons ! ».
La mairie vient en effet d’annoncer que la verbalisation des véhicules interdits débuterait le 16 janvier 2017, et qu’elle utiliserait la vignette Crit’Air pour identifier les autos comme les
motos et scooters. La FFMC PPC appelle les motards à continuer à désobéir pour manifester leur opposition, et prévoit d’autres actions coup de poing.
Jean-Marc Belotti, le coordinateur de la FFMC Paris Petite Couronne, rappelle que « Notre objectif est de maintenir la pression sur la capitale. Le combat contre la Zone de Circulation
Restreinte (ZCR) parisienne n’est pas terminé. Nous ne laisserons pas les motards les plus modestes payer une amende de 68 euros parce qu’ils ne peuvent pas circuler sur une machine
autre que la leur, mise en circulation avant 2000 ».
Agglo grenobloise : la vignette Crit'Air s'impose sans nuances en cas de pollution prolongée
Depuis le 1er novembre 2016, l'agglomération de Grenoble et les 48 communes qui l'entourent ont mis en place un plan de
restriction de circulation en cas de pic de pollution (*). Ce dispositif s'appuie sur les vignettes Crit'Air du ministère de l'Ecologie, à partir du 5ème jour consécutif de
pollution.
Tout comme à Paris, ce plan vise à abaisser les niveaux des principaux polluants atmosphériques dangereux pour la santé : particules fines inférieures à 10 microns ("PM10") ou à 2 microns et demi
("PM2.5"), monoxyde et dioxyde d'azote (SO, SO2). Or, au sein du trafic routier, les véhicules à motorisation diesel sont les seuls à émettre des particules fines ; de plus, ils
contribuent majoritairement à l'émission du dioxyde d'azote. Les 2-roues motorisés, eux, roulent tous à l'essence ordinaire ("sans plomb").
Le "hic" c'est que la classification Crit'air mise en place en juillet 2016 par le Ministère de l'Environnement ignore ces nuances et met tout le monde dans le même panier : diesels et motos !
Alors que l'antenne FFMC 38 avait obtenu en septembre l'engagement que les motos et scooters ne feraient pas l'objet de mesures d'interdiction, la Métropole grenobloise est revenue sur ses
promesses le 20 octobre dernier !
De ce fait, à compter du 5ème jour de pollution consécutif dans l'agglomération, les 2-roues motorisés d'avant juin 2000 (comprenez : les véhicules sans pastille Crit-Air) seront interdits de
circuler dans les 49 communes de la vallée (autoroutes et rocade comprises) afin de résorber une pollution à laquelle ils ne contribuent que de manière insignifiante.
Qui plus est, à partir du 7ème jour de pollution, ce sont les 2-roues d'avant juillet 2004 qui seront interdits pour le même "motif" (puisque la restriction s'appliquera également aux véhicules
disposant de pastilles "Crit'Air 4 et 5").
Pour l'instant, ce mécanisme fait l'objet d'une "expérimentation" jusqu'au 31 décembre 2016. Mais, à compter du 1er janvier, les véhicules transitant indûment sur ce territoire de 546 km2 (y
compris les autoroutes reliant Lyon-Valence à Chambéry ou Gap, ainsi que la "rocade sud") pourront faire l'objet d'une verbalisation de 22 à 35 € lors des pics de pollution.
Le message passé par la Mairie de Grenoble est donc clair : qu'importe l'écologie et les sources de pollution, les diesels et les 2-roues seront logés à la même enseigne... et soumis aux mêmes PV
!
Par la même occasion, l'agglomération Grenoble-Alpes Métropole est la première à mettre en oeuvre une politique que nous annoncions déjà pour Paris : la mise en place d'interdictions
pour les motos de moins de 15 ans (celles antérieures au 1er juillet 2004... en attendant la prochaine étape !).
Pour autant, le combat n'est pas perdu. Bien au contraire !
En cette période pré-électorale, il faut plus que jamais, continuer à faire face à ces mesures inadaptées et
injustes pour les 2-roues motorisés qui, de par leurs spécificités, sont une des solutions pour lutter contre la pollution.
Des mesures, ça s'impose comme le font aujourd'hui nos élus... mais ça s'annule aussi.
Et c'est ce que nous devons nous employer à faire en continuant à nous mobiliser tant sur le terrain qu'au niveau juridique, mais aussi en multipliant les rencontres avec les politiciens
afin de leur expliquer en quoi le 2-roues motorisé est une plus-value à l'amélioration du trafic urbain et donc à la réduction de la pollution.
L'écologie est un sujet important et nous sommes tous responsables de l'avenir de la planète.
C'est pourquoi nos politiciens doivent cesser de l'utiliser pour en faire un outil de communication au service de leur notoriété. Elle ne doit plus être une punition pour les
citoyens et les mesures prises doivent l'être dans une réelle recherche de performance écologique.
Figure 1 : Le réseau routier et auto-routier de la métropole Grenoble-Alpes Métropole (GAM). D'après "Baro'métro actualisation 2014", "Concentration moyenne de NO2 en 2012" (en
rouge, dépassement de la valeur limite).
Figure 2 : d'après l'annexe de l'arrêté du 21 juin 2016 établissant la "nomenclature des véhicules classés en fonction de leur niveau d'émission de polluants
atmosphériques".
Report au 1er janvier de la verbalisation à Paris des véhicules "anciens"
La mairie de Paris avait annoncé cet été qu'à partir du 1er octobre débuterait la verbalisation des véhicules ne respectant pas les interdictions de circuler mises en place dans Paris.
Une dépêche de l’AFP, nous annonce que la verbalisation des 2-roues motorisés d’avant 1999 et des voitures d’avant 1997 est reportée au 1er janvier 2017…
Christophe Najdovski, l'adjoint à la maire de Paris en charge des transports, explique au médias que cette mesure vise à donner un sursis aux usagers et leur permettre de découvrir les offres
alternatives de la mairie de Paris...
Il n'en est rien !!!
En fait, la mairie de Paris prouve encore une fois, qu'elle a mis en place les ZCR dans l'urgence, seule et sans concertation. Voyant que l'identification des véhicules, va être
très compliquée pour les forces de l'ordre, elle ajuste son calendrier avec la date d'obligation d'apposer sur son véhicule, la vignette "Crit'Air", éditée par le ministère de
l'écologie, afin de rendre plus facilement identifiables et donc verbalisables, les véhicules "anciens" dans la circulation.
Voilà la vérité ...
A partir du 1er janvier 2017, en cas de restriction de circulation et d'absence de vignette Crit-Air valide, l'amende s'élèvera à 68 € (amende de 3e classe).
2 octobre : 3000 motards et 200 voitures contre les ZCR(*) dans Paris
« Madame Hidalgo persiste dans une politique qui exclut les conducteurs les plus défavorisés ». Voilà, en résumé, ce que regrettent le plus les 3 000 manifestants qui se sont réunis, l’après-midi
du 2 octobre pour un long défilé dans la capitale, entre l’esplanade du Château de Vincennes à l’est et la Tour Eiffel à l’ouest en passant par l’Hôtel de ville, à l’appel de l’antenne parisienne
de la Fédération française des motards en colère (FFMC-PPC).
Voir le reportage sur...
(*) ZCR: Zone à Circulation Restreinte.
Des maires d'IdF avec la FFMC !
Vu sur http://www.motomag.com/Paris-3-000-motards-rejettent-les-ZCR.html
Le maire de Linas (Essonne), François Pelletant, qui est aussi président de l’Association des maires franciliens et circule sur une Honda Varadero 1000 de 2001, a tenu à manifester [le dimanche 2
octobre] avec les motards.
« Nous avons une règlementation parisienne qui se met en place de manière unilatérale et crée des dommages aux Franciliens qui circulent aussi à Paris », déplore-t-il. « Nous avons
demandé une concertation entre communes franciliennes et cela ne s’est pas fait. Les transports en commun sont déficients. Nous sommes amenés à frapper du poing sur la table pour dire que cela
suffit. Cela fait des années qu’on est exclu de notre capitale. Pour ces raisons, nous avons soutenu la manifestation des motards ».
Dimanche 2 octobre à Paris : stop à l'écologie punitive !
Contre la "Zone de Restriction de Circulation" des 2RM d'avant 1999, la FFMC ne lâche rien !
Rendez-vous le dimanche 2 octobre dès 14 heures sur l'esplanade du château de Vincennes pour faire entendre votre voix !
Réservez cette date et retrouvez-nous ici (ou sur notre page Facebook) pour les prochaines informations !
Téléchargez l'affiche de la manif du 2 octobre !
Affiche au format A4. Imprimez "2 par page" pour un format A5 (tract).
Diffusez-là ! imprimez-là ! Déposez-là chez vos concessionnaires, motocistes. Remettez-là à vos collègues, copains...
Venez nombreux !
Malgré une météo exécrable, ce sont 500 scootéristes et motards, ainsi que 50 "anciennes" voitures d'avant 1997, qui se sont mobilisés le vendredi 16 septembre sur la place de a Bastille pour une
2ème Nuit 2-roues parisienne, sous fort encadrement policier.
Leur colère était suffisamment forte pour qu'on entende vrombir les moteurs devant l'Hôtel de Ville de Paris puis le long de l'Assemblée Nationale. Le cortège est passé sous le regard étonné des
promeneurs sur les grandes artères parisiennes (rue de Rivoli, quai Conti...) mais également sous leurs encouragements !
A l'occasion des arrêts à l'Hôtel de Ville, à l'Assemblée, sur l'esplanade des Invalides puis sur le pont d'Iéna, Jean-Marc Belotti, le coordinateur de l'antenne FFMC PPC a dénoncé la politique
de la Maire de Paris qui consiste à bannir aux portes de Paris (comme au Moyen-Âge) ceux qui n'ont pas les moyens de s'acheter un nouveau véhicule tous les 5 ans ! Le
message est clair : la FFMC ne lâchera rien.
La manifestation s'est dispersée au Trocadéro, chacun se donnant rendez-vous au 2 octobre sur l'esplanade du château de Vincennes (à 14 heures) pour une nouvelle
mobilisation CONTRE L'ECOLOGIE PUNITIVE !
avec l'interview de Jean-Marc Belotti, coordinateur Paris-Petite-Couronne: "La suite, c'est quoi ?" (début à 1'25").
Vendredi 16 septembre : une nouvelle "Nuit 2-roues" à Paris!
La FFMC et l'antenne PPC sont fermement décidés à combattre sur tous les fronts l'aberration d'interdire "pour le principe" (sic) les 2-3 roues motorisés dans la capitale en heures ouvrées (et
bientôt dans les autres métropoles françaises), sous prétexte d'écologie. Nos actions en cours devant les tribunaux en attestent. La mobilisation des motards lors de notre première "Nuit 2-roues"
le vendredi 8 juillet à Paris (et la réaction du public le long du cortège) démontrent également la prise de conscience grandissante des conséquences sociales de la politique punitive de la
Mairie de Paris.
Le vendredi 16 septembre prochain, à partir de 20h30, nous vous donnons l'occasion de réaffirmer votre opposition à l'arrêté municipal interdisant depuis le 1er juillet dans Paris les 2-3
roues motorisés sous prétexte d'écologie.
Rendez-vous sur la place de la Bastille dès 20h30.
Faites circuler l'information: VENEZ TRES NOMBREUX !
Téléchargez l'affiche de la 2ème nuit 2 roues du 16 septembre !
Affiche au format A4. Imprimez "2 par page" pour un format A5 (tract).
Diffusez-là ! imprimez-là ! Déposez-là chez vos concessionnaires, motocistes. Remettez-là à vos collègues, copains...
Téléchargez l'affiche du 16 septembre... sur fond noir
La même affiche au format A4 (imprimer "2 par page" pour un format A5.
Attention : réservé aux imprimantes de bonne qualité (uniformité du fond noir + forte sollicitation de la cartouche noire).
D'autres antennes de la FFMC organisent partout en France des actions de résistance aux interdictions de circuler qui, très prochainement, concerneront également leurs métropoles
régionales ou des inter-communalités !
* le vendredi 23 septembre à Marseille (Bouches du Rhône) : à partir de 19h sur la place Jean Jaurès (La Plaine).
* le samedi 24 septembre à Chambéry (Savoie) : à partir de 21h.
* le vendredi 30 septembre à Strasbourg (Bas-Rhin) : à partir de 19h, place Gutenberg.
* le vendredi 28 octobre à Strasbourg (Bas-Rhin) : à partir de 19h, place Gutenberg.
Pour en savoir plus, consultez...
Restrictions de circulation : Nicolas Dupont-Aignan prend position
Nicolas Dupont-Aignan, député de l’Essonne, rejoint la cohorte des élus opposés aux restrictions de circulation mises en place par la mairie de Paris.
Il explique les raisons de son désaccord après avoir été interrogé par Didier Roca, coordinateur de la FFMC Essonne.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur...
Interdictions à Paris : banni, le Val d'Oise réagit !
Yannick Boëdec, le maire "Les Républicains" de Cormeilles-en-Parisis (95) et président de l'inter-communalité, a adressé ce 28 juin un courrier à la Maire de Paris pour défendre l'intérêt de ses
administrés.
"Si l'habitant de Paris intra-muros peut aisément se passer de voiture, sachez qu'il en est autrement pour un habitat de banlieue, a fortiori de grande couronne", dit-il.
"Sachez qu'il y a des milliers de personnes dont le véhicule est un outil de travail indispensable et qu'elles ne peuvent pas le renouveler au gré des modes" continue-t-il.
Y.Boëdec contre-argumente également : "L'alibi de préserver la qualité de l'air est fallacieux car vous savez pertinemment que l'obstruction des voies empêche la fluidité de la
circulation et, doc, est facteur de pollution".
La "banlieue" refuserait-elle le dictat de la ville-capitale ?...
Courrier du Maire de Cormeilles-en-Parisis à A.Hidalgo, maire de Paris
Le vice-président de l’Assemblée nationale et chef de file des députés écologistes, François de Rugy, a émis des réserves sur la décision de la maire de Paris, Anne Hidalgo, et de son adjoint aux
Transports, l’élu EELV Christophe Najdovski, de restreindre la circulation des motos à Paris.
François de Rugy est favorable à la restriction de circulation des automobiles, pas des motos. Il explique pourquoi.
Lisez la suite sur...
Interdictions de circuler : à Linas (91), le maire ferme la RN20 aux parisiens !
Le maire centriste de Linas, François Pelletant, s’apprête à signer un arrêté municipal pour limiter le passage des Parisiens sur la nationale 20 durant les mois de juillet et d’août, du vendredi
midi au lundi 5 heures. « La circulation augmente durant cette période, le trafic est incessant, provoquant de nombreux bouchons, décrit le maire qui met en avant l’aspect écologique. Et puis,
la maire (PS) de Paris ne se gêne pas pour compliquer l’accès des banlieusards à la capitale, en interdisant les véhicules anciens de circuler dans la ville et en fermant les berges de
Seine. C’est ma réaction politique à ses mesures unilatérales. »
Lire l'article complet sur...
Interdictions dans Paris : un député soutient la FFMC
Dans un communiqué de presse du mardi 28 juin Franck Marlin, député Les Républicains de l'Essonne et maire d'Etampes, commente les interdictions applicables dans Paris à partir du 1er
juillet.
Franck Marlin dénonce "Une mesure qui pénalise les foyers modestes et qui accroît les inégalités sociales" et précise que "[la Gauche à Paris n'a] que faire des
propriétaires de voitures qui n’ont pas le choix, parce que modestes, de conserver longtemps leur véhicule par souci d’économie". D'ailleurs, il "soutient le combat de la Fédération Française
des Motards en Colère contre cette mesure et l’action entreprise par l’association 40 millions d’automobilistes qui appelle tous les propriétaires franciliens d’un véhicule concerné
par les futures interdictions de circulation à rejoindre une action juridique pour obtenir l’indemnisation du préjudice financier subi".
Franck Marlin qualifie le projet de la Mairie de Paris de "profondément injuste, scandaleux et liberticide". Il précise ensuite ses propos : "Ce n’est pas ainsi que l’on répondra aux difficultés
liées à la pollution. Ce n’est pas parce qu’un véhicule est ancien que son taux de pollution est systématiquement élevé. Que la pollution des véhicules soit contrôlée, d’accord,
mais établir de telles interdictions, aux conséquences immenses et qui accroissent les inégalités sociales, sur des critères d’âge uniquement, c’est invraisemblable et révoltant".
Comuniqué de presse de Franck Marlin du 28/06/2016
A propose des "nterdiction de circuler dans Paris pour les véhicules anciens".
Motos & scooters interdits dans Paris : la FFMC interpelle le tribunal administratif
Amies motardes, amis
motards,
Lors de la dernière « Nuit
2-roues », organisée par les antennes de la Fédération Française des Motards en Colère de Paris et d’Ile de France, vous avez été nombreux à vous mobiliser contre les interdictions de
circulation imposées par la mairie de Paris.
Ces mesures discriminatoires et
injustes, ont également incité les automobilistes à rejoindre notre résistance contre la politique fondamentaliste des élus verts parisiens, qui ont pris le pouvoir tout en confondant écologie et
totalitarisme.
Attention, tout le monde est
concerné !!! Car si, aujourd’hui, nous parlons de 2 roues motorisés d’avant 1999 et de voitures d’avant 1997, rapidement, le nombre de personnes interdites de séjour dans Paris va
augmenter, puisque la nomenclature est évolutive et que de plus en plus de véhicules vont être impactés par cette exclusion.
Comme nous vous l’avons promis, la
FFMC met en œuvre tous les moyens à sa disposition pour s’opposer à cette politique qui tend à interdire la capitale à certains citoyens.
C’est dans ce cadre que Maitre
Barthélémy IMBAULT, avocat de la FFMC de Paris et Petite Couronne dépose, auprès du tribunal administratif de Paris, un recours dirigé contre l'arrêté d'interdiction de circulation
mis en place par la mairie de Paris en date du 24 juin dernier.
Nous vous tiendrons bien évidement
informés de la suite des réjouissances…
Passez toutes et tous de bonnes
vacances et surtout, restez connectés et revenez en forme, car à la rentrée le combat continue.
Et n’oubliez pas… Nous, on ne lâche
rien !!! mais sans vous on est rien…
Jean-Marc BELOTTI
Coordinateur de la FFMC
Paris
Nuit 2-roues : 2000 motards dans Paris le 8 juillet !
Malgré l'interdiction de circuler des motos d’avant juin 1999 et des voitures d’avant 1997 (par un arrêté municipal publié le 1er juillet), les manifestants n’entendent pas se laisser abattre.
« Nous ne cèderons pas à l’écologie punitive, au diktat des écolos fachos », clamait Jean-Marc Belotti au micro, haranguant la foule de sa verve habituelle en
manif’ parisienne. « Nous appelons à la désobéissance. Défendons la liberté de circulation ! »
"La Bastille noyée de motards", pochoirs, "Opéra-Etoile" : revivez les grandes étapes de cette nuit parisienne sur...
Pourquoi une nuit 2-roues ?
Les arguments citoyens de la FFMC, pour une autre vision de l'Ecologie sont rassemblés ici.
Nuit 2-roues : les revendications de la FFMC (vidéo)
Nuit 2-roues : les motards s'opposent à l'écologie punitive !
Edito FFMC : de République à Bastille, la « Nuit 2-roues » succède à la « Nuit debout »
Le Mouvement « Nuit debout », né de la contestation contre la loi « travail » (dite loi El-Khomery, mais c’est plutôt la Loi Gattaz) s’essouffle et s’éteint doucement… Démarré le 31 mars, Nuit
debout a cent jours aujourd’hui, le 8 juillet… Et le 8 Juillet démarre « Nuit 2 roues », contre les interdictions de circulation, nouveau marqueur de ségrégation sociale !
Quel rapport entre « Nuit debout » né il y a 100 jours aujourd’hui et « Nuit 2 roues » qui commence ce vendredi 8 juillet au soir ? A priori aucun… l’un est un
mouvement politique de lutte sociale qui proposait de revoir la manière de faire de la politique (par l’AG permanente, le refus des organisations constituées, etc…), l’autre est une
manifestation de protestation d’une catégorie d’usagers de véhicules pour protester contre une politique urbaine considérée comme injuste et inadaptée.
Mais en prenant un peu de hauteur, ces deux mouvements ont un point commun : ils sont nés de l’exaspération que nous inspirent des politiciens-technocrates qui imposent au peuple
des règlements (et des contraintes) que nous ne leur demandons pas. Ainsi, Hidalgo et son adjoint Najdovski font aux salariés qui doivent aller bosser avec leur véhicule ce que Valls
et Gattaz font aux salariés qui veulent défendre leur Code du travail (et non celui de l’Europe du dumping social). C’est la même violence d’État, le même arbitraire justifié avec les mêmes ressorts, culpabilisant et clivant !
Et à cause de madame Hidalgo qui réglemente l’accès de sa ville en maire Fouettard, le ministre de l’Intérieur se retrouve avec un nouveau point de cristallisation qui va encore mobiliser ses
CRS qui n’en finissent plus d’avoir d’autres chats à fouetter. Voilà comment avec ces « zones à circulation restreinte », des politiciens et des technocrates fabriquent des illégaux avec des gens qui étaient en règle jusqu’à
maintenant !
Absurde !
De Nuit debout à Nuit 2 roues, la constante, c’est que malgré « l’état d’urgence », malgré le flicage des manifestations, la seule chose que ce gouvernement qui s’enfonce dans la
crise politique soit en mesure de produire, ce sont des mouvements citoyens de gens exaspérés par ces politiciens qui ne représentent plus qu’eux-mêmes.
La Ville de Paris vient de publier dans son Bulletin Municipal Officiel l'arrêté municipal fixant les modalités des interdictions de circuler entre 8 heures et 20 heures.
Dans son 1er article, l'arrêté identifie les véhicules dont la circulation est interdite en journée à partir de ce 1er juillet :
* les 2-3 roues motorisées et quadricycles à moteur "répondant à une norme européenne d'émission antérieure à l'Euro 1" (sauf week-ends et fériés, où la circulation est
autorisée);
* les transports de passagers avec 9 places maxi (M1) et les transports de marchandises de moins de 3,5T (N1) antérieurs à l'Euro 2 (sauf week-ends et fériés);
* les transports de passagers avec plus de 9 places (catégories M2, M3) et transports de marchandises de plus de 3,5T (N2, N3) antérieurs à l'Euro 3 (tous les jours).
Les articles 2 et 3 définissent 13 catégories de véhicules autorisés à circuler en permanence dont : - ceux dont la carte grise porte la mention "collection" ; - ceux portant une carte de stationnement pour personne handicapée ;
- les véhicules de plus de 30 ans d'âge disposant d'une autorisation pour une activité commerciale à caractère touristique.
Cette interdiction s'applique dans l'ensemble de la commune de Paris, sauf le boulevard périphérique, les bois de Boulogne et de Vincennes et une liste impressionnante de rues
limitrophes (définies en annexe de l'arrêté).
Arrêté no 2016 P 0114 instaurant des restrictions de circulation pour certaines catégories de véhicules en fonction de leur niveau d’émission de polluants atmosphériques
Le 28 juin, le Ministère de l'Environnement a publié au Journal Officiel le décret "relatif aux zones à circulation restreinte". Ce texte permet désormais aux maires et présidents
d'intercommunalités d'interdire les véhicules "les plus polluants" sur tout ou partie de leur territoire.
Le territoire communales concerné par ces interdictions s"appellera "Zone à Circulation Restreinte" (ZCR).
La circulation dans une ZCR d'un véhicule interdit sera sanctionnable par une amende de 4ème classe pour les automobiles (de 90 à 375€) et de 3ème classe pour les 2-3 roues motorisés (de 45 à
180€).
Le stationnement dans une ZCR est puni des mêmes amendes lorsque le véhicule est interdit en permanence, ou que son autorisation d'accès n'est pas visible.
Ce décret établit le cadre légal qui va permettre à la Mairie de Paris (et à 24 autres communautés d'agglomérations candidates) de créer leur ZCR.
C'est fait ! l’arrêté
ministériel mettant en place la classification des autos et 2-3 roues motorisés "en fonction de leur niveau d’émission de polluants" a été publié au Journal Officiel du 23 juin.
Il constitue une pièce essentielle pour la mise en place des restrictions de circulation. Le texte du décret confirme que les "2-roues, tricycles et quadricycles à moteur"
antérieurs au 1er juin 2000 ne pourront pas bénéficier de pastille "Crit' Air", le "laissez-passer" imaginé par le Ministère de l'environnement pour lutter contre la pollution.
Cet arrêté permet aux « collectivités qui le souhaitent, dans l’objectif sanitaire de limiter les émissions de polluants (…) de moduler leur politique publique en matière de transport routier ».
Comme le précise ce texte, ces mesures peuvent prendre différentes formes : restriction d’accès à certaines zones (comme promet de le faire Paris au 1er juillet 2016 pour
les motos d’avant 1999 et les voitures d’avant 1997) mais aussi « modulation de la tarification du stationnement » ou encore « instauration de voies réservées »...
Comme le précise le ministère, les villes ont toute latitude pour se saisir de ce texte et mettre donc en place les mesures qu’elles jugeront utiles. Paris, qui fait
figure de précurseur en la matière, pourrait bien être suivi par de nombreuses autres villes. Vingt collectivités, déjà sélectionnées pour être « villes respirables en 5 ans » pourraient
bien être tentées par des mesures similaires. Ce sont Epernay, Reims, Strasbourg, Bordeaux, Côte Basque-Adour, Annemasse, Faucigny-Gilières-Bonneville, Grenoble, Lyon, Saint-Etienne,
Dijon, Métropole du grand Paris, Montpellier, Toulouse, Arras, Dunkerque, Lille, Rouen, Avignon, Pays de Lérins - Cannes.
Cette prise de position n’entame pas la détermination des militants de la Fédération française des motards en colère (FFMC) à lutter contre les interdictions de circulation en
ville. La FFMC Paris-Petite Couronne (PPC) a déjà mené plusieurs opérations visant à perturber les interventions en public de Christophe Najdovski. Une opération "Nuit
2-roues" est organisée le vendredi 8 juillet à partir de 21 heures sur la place de la Bastille à Paris. Un rendez-vous Facebook a été créé pour cette occasion !
L'édito de la FFMC Nationale...
Le retour de la vignette, nouveau marqueur de ségrégation sociale
Nos parents et les plus âgés d’entre nous se souviennent de la vignette automobile, ronde puis octogonale, toujours en couleur, dans les années 70-80. Taxe destinée initialement à financer les
retraites des vieux, c’était devenue une taxe tout court. Quand le gouvernement de Raymond Barre, 1er ministre du président Giscard d’Estaing, décide d’étendre cette taxe aux motos, la colère
gronde chez les motards et cela contribuera à la création de la FFMC en 1980. Finalement, la vignette moto sera supprimée par François Mitterrand qui tiendra au moins une promesse, mieux que ne
le fait son successeur actuel, un certain François Hollande. Entre-temps, un tas de politiciens ont tenté (et tentent encore) de supprimer la moto, les motards et la FFMC, mais nous sommes
toujours là !
Trente-six ans plus tard, en juin 2016, Ségolène Royal, ministre de la pollution et de l’électricité nucléaire, décide de réintroduire une vignette payante pour les véhicules (motos comprises)…
mais cette fois, plus question de prétexter aider les vieux à survivre (plus personne n’y croirait !)… Non, cette fois, il s’agit de rendre respirable l’air des villes pour sauver
tout le monde, les vieux et les bébés, les riches des beaux quartiers et les pauvres qui vivent près du périph’ ! Oh, quelle noble tâche… personne ne peut être
contre, sauf les sans-cœur, les brutes pollueuses, les dévoreurs de pétrole, les grassouillets du fioul qui pue !
Donc, les vignettes de couleur permettront d’identifier (et de fliquer facilement, sauf pour les agents daltoniens) les usagers « vertueux » qui ont un véhicule
« propre » et les autres, les sales, les fumants, les émetteurs de particules qui tuent 50 000 personnes par an !
Consommez de la bagnole, mais ne vous en servez pas !
Durant trois décennies, nos dirigeants politiques (toutes tendances confondues) n’ont parlé que de croissance, de développement économique, ils ont déroulé le tapis rouge
aux géants des hypermarchés, laissé flamber la finance et les spéculateurs immobiliers, bétonné les zones urbaines, privatisé les transports publics, les routes et l’énergie,
subventionné les agro-industriels utilisateurs de pesticides et producteurs de carburants d’origine végétale ainsi que les fabricants d’automobiles diesel qui ont délocalisé leur
masse salariale au Miseristan oriental (avec de monstrueux salaires pour les dirigeants de ces firmes), supprimé les services publics de proximité, laissé casser les grands bassins d’emploi comme
la sidérurgie ou le textile et maintenant, ils reprochent aux gens d’utiliser un véhicule à moteur pour aller bosser, surtout si le véhicule est un peu ancien. Et si ce
véhicule est un deux-roues motorisé, quelle horreur !
Dehors, les pauvres !
D’une certaine manière, il nous est aussi reproché d’habiter en banlieue et d’avoir à nous déplacer pour gagner notre vie. C’est vrai, quoi : les gens évolués font du vélo dans
Paris, ils font leurs courses sur internet et ils empruntent une Autolib nucléaire pour se rendre au théâtre. Quant aux autres, les banlieusards, faites un effort tout de même, c’est pour vot’
bien après tout !
En attendant, la vignette est de retour… et la colère des motards aussi !
Les arguments de la FFMC, en 2 pages !
Alors que 25 communautés d’agglomérations françaises projettent d’interdire aux véhicules dits "anciens" d’accéder en ville, la FFMC rappelle ses principaux arguments :
* les usagers de la route sont désignés responsables alors que la plus grande part de la pollution est provoquée par l’industrie, les épandages agricoles, le chauffage des habitations et le fret routier international ;
* la Ville de Paris veut interdire motos et scooters, alors que nos voisins européens reconaissent les deux-roues motorisés comme favorables à la fluidité ;
* la Maire de Paris déclare vouloir éradiquer les véhicules diesel de la capitale et son adjoint aux déplacements s’en prend aux motos et scooters dont aucun ne roule au gasoil !
* le report vers les transports en commun n'est pas évalué ;
* ces interdictions mettront au ban les plus modestes, accentuant ainsi le fossé social entre les habitants aisés des centre-ville et ceux des villes périphériques ;
* etc. A lire !
"Le 2 roues lab", le centre d’études de la Mutuelle des Motards dédié à l’analyse du monde moto, s’intéresse à l'impact des restrictions de circulations sur vos usages de la moto en ville. Le
"lab" souhaite recueillir l'avis de tous les usagers de 2-3 roues motorisés qui le souhaitent sur les interdictions de circulation à venir dans Paris et
les autres villes françaises concernées.
La réponse aux 8 questions nécessite moins de 5 minutes. Vous aussi, PARTICIPEZ NOMBREUX, y compris si vous n'êtes pas encore inscrits parmi les panélistes du
"2-roues lab" !
Lancé fin 2011, le 2 roues lab’ de la Mutuelle des motards a pour vocation de « mieux connaitre les attentes, les habitudes et les comportements des différentes populations d’usagers de
deux-roues motorisés (…) en matière d’assurance, de sécurité au quotidien ou de protection lors de leurs déplacements ». Il s’appuie pour cela sur des sondages web aux thèmes variés. Le 2
roues Lab’ s’est par exemple déjà intéressé au vol, au port du casque ou au transport des enfants. Si vous souhaitez devenir vous-même panéliste et contribuer ainsi à une meilleure connaissance
du 2 roues, il suffit de s'inscrire
en ligne en suivant ce lien. Vous recevrez alors une alerte mail vous invitant à vous prononcer sur les prochaines études.
Vendredi 8 juillet à Paris : une "Nuit 2-roues" contre les interdictions de circuler !
Pour réaffirmer notre refus de l'interdiction au 1er juillet dans Paris des motos et voitures anciennes, la balade des motards, baptisée ce soir-là "Nuit-2-Roues", verra se dérouler une action
marquante !
Rendez-vous sur la place de la Bastille dès 21h. Départ à 22h.
Vendredi 1er juillet à la Concorde : PPC soutient l'action de la FFAC
Les "Bannies du 1er juillet" et la "Fédération Française des Automobilistes Citoyens" appellent les usagers en voiture, moto ou scooter concernés par les interdictions de
circuler annoncées par la Mairie de Paris pour ce vendredi 1er juillet à converger vers la place de la Concorde ce vendredi à 7h59, avant de couper les moteurs comme le souhaite
la Mairie.
L'antenne Paris Petite Couronne vous invite à rejoindre cet appel et à "respecter strictement l'interdiction de circulation". Pour plus d'informations, consultez l'événement Facebook.
Interdictions de circuler : le Ministère s'aligne sur la Mairie de Paris
Résumé des épisodes précédents : la Mairie de Paris souhaite mettre en place au 1er juillet 2016 des interdictions de circuler (la semaine entre 8h et 20h) pour les 2 et 3-roues motorisés d’avant juin 2000. De son côté, le
Ministère de l’environnement avait préparé en décembre dernier un décret bien plus restrictif, qui permettait aux collectivités d’interdire les 2-3 roues d’avant 2007. Cette divergence avait pour conséquence que la Mairie de Paris ne pouvait pas s’appuyer sur la classification du Ministère (et ses pastilles "Crit’Air " bientôt distribuées aux possesseurs de
cartes grises) pour contrôler les véhicules franchissant indûment les portes de Paris (un contrôle de la carte grise aurait été nécessaire).
Ce vendredi 27 mai, le Ministère de l’Environnement vient de publier la version "définitive" (avant signature) du décret en question. Après 5 mois de "concertation", le nouveau texte est
bien plus progressif et… s’aligne sur la classification de la Mairie de Paris : les 2-3 roues interdits seront ceux d’avant le 1er juin 2000 (a minima!).
A la Mairie de Paris, on jubile car, interrogée ce 1er juin par Motomag.com, le montant des amendes auxquelles s’exposeront les contrevenants
est déjà connu : 35 € pour commencer puis 68 € à partir du 1er janvier 2017 ! (la date du 01/01/2017 ne doit rien au hasard puisque c’est à cette échéance que
les usagers devront apposer la fameuse vignette "Crit’air" sur leur véhicule, ce qui facilitera grandement l’identification des contrevenants par les forces de police). La Mairie de Paris promet
toutefois une période de clémence : les premiers PV ne tomberont qu’à partir du 1er octobre 2016 !...
Nomenclature du 27 mai 2016 "des véhicules classés en fonction de leur niveau d’émission de polluants atmosphériques"
Les "classes" désignent les véhicules susceptibles d'être autorisés à circuler (selon les termes des arrêtés qui seront pris). En ce qui concerne les "2-roues, tricycles et quadricyles à moteur", le Ministère n'envisage d'autoriser à circuler que les véhicules d'avant le 1er juin 2000.
Ce mardi 24 mai, Christophe Najdovski, l'élu EELV en charge des transports à la Mairie de Paris était invité à l'hôtel Raphaël (Paris, 16ème arrondissement) par le club "Auto actu" pour
intervenir lors d'une conférence sur le thème "Quelle place pour les véhicules à moteur dans Paris ?".
Constatant que la Mairie de Paris campe sur ses positions, sans répondre aux arguments développés par la FFMC, et maintient son projet d'exclure les motos et cyclos d'avant 2000 ainsi que les
voitures d'avant 1997 (pour commencer !), l'antenne PPC a appelé ses militants à venir manifester bruyamment leur droit à conserver leur moto !
Accueil de Christophe Najdovski à l'hôtel Raphaël (Paris): motards et automobilistes citoyens étaient là, déterminés, et ce n'est que le début !
Photos : Manuel Broyer
La vidéo sur Motomag.com
Klaxons, fumigènes, blocage … Les antennes FFMC d’Île-de-France ont perturbé une conférence où intervenait Christophe Najdovski, adjoint au maire de Paris chargé des Transports, le 24 mai.
Les Motards en colère marquent ainsi leur opposition à l’interdiction des motos d’avant 2000 dans la capitale.VOIR LA VIDEO !
Restrictions de circulations à Paris : « S’il le faut, nous appellerons les motards à la désobéissance civile »
Quelques jours après la rencontre avec Christophe Najdovski, Jean-Marc Belotti (coordinateur de l'antenne FFMC PPC) tire les conséquences de l'absence d'écoute de l'adjoint aux Transport sur les
restrictions de circulation qu'il compte appliquer au 1er juillet 2016. Ces propos ont été publiés sous forme d'interview le vendredi 15 avril sur le site du journal "20
minutes".
Que demandez-vous à la mairie de Paris ?
JMB- Tout simplement que les restrictions de circulation ne s’appliquent pas aux deux-roues. Nous sommes bien sûr désireux d’améliorer la qualité de l’air à Paris. Mais cet enjeu nécessite selon
nous de s’attaquer à des sources de pollution bien plus néfastes aujourd’hui que les motos. Nous ne nous considérons pas comme un problème, mais bien plus comme une solution à la
pollution. Il n’y a pas de deux-roues qui fonctionnent au diesel. Et surtout, les deux-roues, de par leur faible encombrement, participent à la fluidification du trafic
routier.
Avez-vous une chance d’être entendus par la mairie de Paris ?
JMB- Une réunion s’est tenue avec Christophe Nadjovski, l’adjoint d’Anne Hidalgo en charge des transports. Malgré la présence de deux militants qualifiés de la FFMC qui m’ont accompagné, l’un
docteur en sociologie et l’autre docteur en recherche sur la pollution atmosphérique, il campe pour l’instant sur sa position. Il estime que chacun doit contribuer aux efforts consentis pour
lutter contre la pollution. Ce qui montre bien qu’il est plus dans une posture politique que dans la volonté de lutter efficacement contre les émissions de gaz à effet de serre.
La manifestation de ce dimanche fera peut-être changer les choses. Nous avons prévu sinon des recours juridiques contre la ville de Paris et, si rien ne marche, nous
appellerons les deux-roues à la désobéissance civile. C’est-à-dire à continuer à rouler malgré les interdictions.
Motomag cite plusieurs extraits du discours de Jean-Marc Belotti, coordinateur de l'antenne Paris Petite Couronne, en début de manifestation:
« Nous avons rencontré l’adjoint au maire de Paris chargé des Transports, M. Najdovski, cette semaine, et il en fait une question de principe : les véhicules
les plus anciens polluent donc on les interdit de circulation à Paris. Il a ajouté qu’il assumait la casse sociale qui en découlerait. Alors ce dimanche, nous venons lui rappeler le coût
de cette casse sociale : de nombreux banlieusards ne pourront plus venir sur leur véhicule à deux-roues travailler à Paris. Et dans le même temps les personnes fortunées du centre-ville
pourront continuer de circuler dans des SUV plus récents et même des diesel polluant pourtant beaucoup plus ».
A propos du Contrôle Technique, JM. Belotti explique : « Ce qui s’est passé pour les voitures s’appliquera aux motos. Ils annoncent au début que ce contrôle sera uniquement à la
revente, et quelques mois après, il sera obligatoire tous les deux ans, puis bientôt tous les ans. Ils ne font pas de la sécurité routière mais de la sécurité rentière ! ».
L'article est complété par les photos des actions qui ont accompagné les arrêts du cortège parisien :
envahissement du boulevard périphérique,
"décoration" de la façade du Ministère de l'Intérieur près de la porte de Vincennes,
banderole à la Mairie de Paris,
arrêt devant l'Assemblée Nationale...
Merci à VOUS qui avez répondu très nombreux à l'appel !
La FFMC ne lâche rien !
A suivre...
Manifestation le dimanche 17 avril !
La FFMC Paris Petite Couronne (PPC) et les antennes franciliennes de la FFMC appellent à une large mobilisation contre le Contrôle Technique et les interdictions de circulation dans
Paris.
La Mairie de Paris maintient son intention d'interdire les 2-3 roues motorisées d'avant 2000, voire 2007, dans la capitale à partir du 1er juillet et agit dans les ministères
pour que cette échéance soit tenue. Ces élus, qui rejoignent leur bureau à pied ou en Vélib, ont-ils imaginé que les motards et scootéristes qui rejoignent chaque jour leur travail depuis la
banlieue ne le font pas par gaité de cœur, mais simplement comme alternative à des moyens de transports inadaptés? Pendant que des milliers de 2 et 3-roues motorisés sont sur les routes
d'Ile-de-France pour rejoindre ou traverser Paris, ce sont autant de voitures en moins dans les embouteillages quotidiens ou les transports surpeuplés ! Plus que des promesses, nous demandons
maintenant que nos arguments soient entendus et que des engagements cohérents soient pris. Les 2-3RM sont une solution, pas une pollution !
Tract de la manifestation du 17 avril (recto-verso)
Le même tract (en 2 pages A4) à imprimer en recto-verso (paramètres d'impression: format"italienne", reliure sur le bord court), avant de le découper en 2 (format A5 recto-verso).
A diffuser également !
Suite à l’opération coup de poing menée par la FFMC le 30 mars dernier, l'antenne parisienne a rencontré ce 13 avril une délégation de la ville de Paris, avec l’espoir d’obtenir la suppression de
l’interdiction de circuler pour les 2 et 3 roues motorisés antérieurs au 1er juin 2000, annoncée pour le 1er juillet prochain.
Or Christophe Najdovski, élu EELV en charge des transports à la Ville de Paris, maintient l’interdiction des motos d’avant 2000 : « Même si l’interdiction des
2RM d’avant le 1er juin 2000 n’aura pas beaucoup d’impact sur la qualité de l’air, les motards doivent participer à l’effort collectif ». Quant au volet social de cette décision, l’adjoint en a
pleinement conscience mais a décidé « d’assumer ces dommages collatéraux ».
Ce mercredi 30 mars malgré les averses, une cinquantaine d'adhérents ou militants de la FFMC ont répondu à l'appel de l'antenne Paris Petite Couronne pour interpeller la Mairie de Paris
contre le projet d'interdiction des motos et cyclomoteurs dans la capitale, annoncé pour le 1er juillet prochain.
"Oyez, oyez bonnes gens. Comme au Moyen-Age, la seigneurie de Paris boute les manants hors de la ville !" ironise le coordinateur de l'antenne.
L'objectif est d'interpeller le Conseil de Paris sur les conséquences des mesures d'écologie punitive qui conduiront dans 3 mois les salariés, artisans et habitants de banlieue à ne plus pouvoir
utiliser leur véhicule pour aller travailler, à moins de se surendetter pour acheter un véhicule neuf ou utiliser des transports en commun déjà saturés !
Un tract rappelant ces mesures socialement injustes est distribué aux passants et aux fonctionnaires de la mairie. Pendant ce temps, des militants déroulent une banderole devant les fenêtre de
l'Hôtel de Ville, rappelant que "Les deux roues motorisés sont une solution, pas une pollution !!!".
Cette mobilisation a porté ses fruits, puisque le soir-même le cabinet de Christophe Nadjovski (adjoint à la Maire de Paris, en charge des Transports) prend un rendez-vous avec l'antenne PPC pour
mi-avril.
Le moment sera propice pour l'adjoint aux Transports d'indiquer s'il prend en compte ces réalités sociales, quelques jours avant notre appel à manifestation le 17 avril
(esplanade du château de Vincennes, à 14 heures, cf. ci-dessous).
La vidéo de cette intervention est sur :
Interdictions de circulation : "menaces et imprécisions"
Extrait d'un article en page 11 du n° 326 de
Motomag (avril 2016)...
Paris à l'heure des restrictions de circulation
Tel est le titre choisi par le magazine "Automoto" du dimanche 28 février sur TF1 pour présenter les projets de la Mairie de Paris et du Ministère de l'Environnement. Quelques extraits:
Le 1er juillet prochain, vous ne pourrez plus rouler avec ce véhicule [une Twingo I]. On estime que cette mesure issue du plan anti-pollution concernera dans un premier temps un véhicule sur
10. Le public touché est bien souvent le plus vulnérable [...]. Même détermination chez les motards, dont les 2-roues construits avant le 1er juin 2000 seront interdits. Dans les
garages, on compte les victimes potentielles [...]. Pierre-Emmanuel Burg (ingénieur communication AirParif) : "Contrairement à une idée reçue, on a une amélioration de la qualité de l'air en
Ile-de-France et à Paris depuis une quinzaine d'années avec des baisses de l'ordre de 30 % des émissions, qui sont dues à plusieurs critères -modernisation du parc notamment- cependant, malgré
cette amélioration, on reste sur des niveaux au-dessus de la réglementation en vigueur. Ceci conduit à exposer entre 1 et 3 millions de franciliens à des niveaux qui sont au-dessus des normes".
[...] alors qu'Anne Hidalgo tente de faire accepter son plan, Ségolène Royal entend durcir les règles en vigueur [...].
Alors que la maire de Paris confirme l’entrée en vigueur, le 1er juillet prochain, de l’interdiction de circulation des deux-roues antérieurs au 1er juin 2000, le ministère de l’Écologie est en
passe d’étendre cette interdiction aux deux-roues immatriculés avant le 31 décembre 2006 !
Le ministère de l’Écologie a lancé une consultation publique fin 2015 visant à modifier la nomenclature des véhicules classés en fonction de leur niveau d’émission de polluants atmosphériques. Si
cette nouvelle nomenclature était adoptée, elle remplacerait l’ancien classement, issu de l’arrêté du 3 mai 2012, qui est utilisé pour la mise en œuvre des certificats qualité de l’air.
Les collectivités locales pourront ensuite, selon leur souhait, prendre des mesures, tels des avantages à la circulation ou au stationnement. Déjà, 25 communes ou agglomérations s'y préparent !
D’après les calculs de la FFMC, une telle mesure conduirait à rendre indésirables sur le pavé 700 000 motos au lieu des 400 000 initialement comptabilisées.
C'est sur la base de la nomenclature actuellement en vigueur (arrêté du 3 mai 2012) que la Mairie de Paris avait décidé
d’interdire la circulation aux deux-roues antérieurs au 1er juin 2000 (date d’entrée en vigueur de la norme Euro 1). Dans le projet de nomenclature à l’étude, les deux-roues mis en
circulation avant le 1er janvier 2007 (ou antérieurs à la norme "Euro 4") pourraient désormais servir de base pour les mesures d’interdiction de circulation.
Dans le projet du ministère de l’Écologie, la classe du véhicule est déterminée selon 3 informations présentes sur le certificat d’immatriculation : la source d’énergie (diesel,
essence, hybride…), le type de véhicule (2 roues, 3 roues, voiture, utilitaire) et la norme euro si disponible (à défaut, ce sera l'année de 1ère mise en
circulation qui sera considérée). Ce nouveau classement remplacera celui défini par l’arrêté du 3 mai 2012.
Projet d’arrêté établissant la nomenclature des véhicules classés en fonction de leur niveau d’émission de polluants atmosphériques
Le 2 mars dernier, l'antenne FFMC PPC a remis en main propre à Manuel Valls un courrier pour l'alerter sur les conséquences sociales et économiques des restrictions de circulation envisagées pour
les 2 et 3 roues motorisées dans Paris.
Lettre de la FFMC PPC à Manuel Valls, Premier ministre